Arbre, être vivant témoin du
passé et du temps qui passe au fil des saisons. Sa frondaison apporte une ombre
bienfaisante contre la brûlure des rayons du soleil. Son feuillage et ses
puissantes ramures servent d’habitat à une myriade d’insectes et d’oiseaux. Ses
racines nourricières pénètrent au plus profond du monde souterrain puisant les
ressources sans cesse renouvelées des forces telluriques. Ses hautes cimes se
dressent fièrement au-delà des nuages et effleurent les énergies cosmiques de
l’univers. Véritable catalyseur et trait d’union entre ces deux mondes, l’arbre
ressource et apaise le promeneur solitaire. Au cours des âges, son port devient
tourmenté. Il subit en silence le plus souvent dans une musique sinistre les
assauts du vent, du gel, des pluies diluviennes, mais aussi les rayons brûlants
du soleil. Parfois, le feu transforme sa ramure en une immense silhouette
incandescente au milieu de hautes flammes tourbillonnante sortant de l’enfer.
Arbre, marqué par le poids des ans, Arbre déchiqueté par les bourrasques de
vent, Arbre déraciné, Arbre consumé par le feu, en quelques mots, un formidable
être vivant dans notre monde terrestre étouffé par la technocratie, le
machinisme et le matérialisme.
J.C. Pauvert
Arborescence (Acrylique de J.C.)
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Automne (Acrylique de J.C.)
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Hiver (Acrylique de J.P.) |