Le spectacle commence par une évocation des premiers hommes avec la conquête du feu pour arriver à l’homo sapiens, en l’occurrence le clan de Magda. Cette période Magdalénienne qui couvrit approximativement 20 000 à 10 000 ans avant J.C. a pour origine l’abri de la Madeleine à Tursac en Dordogne où des objets trouvés définirent la dernière culture du paléolithique supérieur. 
Elle se situe durant la fin de la dernière glaciation provoquée par une infime variation de l’axe de rotation de la terre. Le climat se caractérise par des hivers très rigoureux et une végétation de vastes étendues herbacées propice à des troupeaux de rennes. Les Magdaléniens utiliseront le renne pour leur nourriture, les vêtements, les pointes de sagaie ainsi que toutes les autres parties de l’animal. Ils ont inventé le propulseur facilitant le lancé d’une sagaie et aussi l’aiguille à chas, comparable à celle des couturières actuelles. Cette époque sera l’apogée de l’art pariétal (gravure et peinture dans les grottes).

Depuis trois ans, il se déroule en nocturne. Cela donne encore plus de magies aux personnages.
Il a fallu beaucoup de travail aux acteurs pour appréhender la gestuelle, trouver un langage, faire les maquillages, confectionner les costumes et les objets du quotidien selon les conseils des paléontologues et aux techniciens, machinistes chargés des éclairages, des effets spéciaux et de la régie avec la bande son musicale et son commentaire en voix off.
Cette reconstitution sur cette période préhistorique est rare en France et attire chaque année un grand nombre de spectateurs.