Lieux mystérieux


Rennes-le-Château

 (Aude 11)

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Situé sur un oppidum à 472 m d'altitude, le petit village audois de Rennes-le-Château domine la région du Razès et le pic de Bugarach (point culminant avec ses 1 230 m).
Une atmosphère étrange accueil les nombreux visiteurs avec l'inquiétante statue du diable dissimulée derrière la porte de la petite église Marie-Madeleine. Sans le personnage du curé Bérenger Saunière, le village aurait peut-être sombré dans la quiétude et l'oubli.
Nous avons participé à l'illustration du livre "Rennes-le-Château le secret de Saunière" du regretté Jean-Luc ROBIN sorti aux éditions Sud-ouest en 2005.
L'auteur était romancier, conférencier et gérant du domaine de l'abbé
Saunière de 1994 à 2000 où il reçut à l'époque plus de douze mille visiteurs par an. Il avait même ouvert une auberge dans le jardin nommée avec raison "la table de l'abbé" qui faisait le bonheur des habitués.  
Tout commence un été 1885 où le jeune curé de 33 ans, Bérenger Saunière fut nommé à Rennes-le-Château dans l'Aude. Lors des premiers travaux de restauration de l'église, le carillonneur Antoine Captier Fut attiré par un bruit de verre cassé provenant d'un pilier ou balustre en bois de châtaignier, qui se trouvait au milieu des gravats. Le carillonneur découvrit rapidement un compartiment secret aménagé qui renfermait une fiole de verre contenant un parchemin. Il s'empressa d'apporter cette découverte à l'abbé Saunière. Ce fut le début de "l'affaire" avec un changement au fur et en mesure des années du train de vie de l'abbé. Construction de la villa Béthanie pour loger des invités, aménagement du jardin, construction de la tour néo-gothique de Magdala pour accueillir une somptueuse bibliothèque. Aménagement de l'intérieur de l'église et commande à la maison Giscard d'un diable. Repas somptueux avec de nombreux invités issus de la bourgeoisie, etc... Les transformations du train de vie de l'abbé se firent sous les yeux médusés des villageois. Le trafic de messe ni la vente de cartes postales ne pouvaient pas expliquer l'origine de sa fortune. Il mourut en 1917 après avoir mis tous ses biens au nom de sa bonne, mais aussi sa compagne Marie Dénardaud qui plus tard les mettra en viager à la famille Corbu. Elle disparut en 1953 victimes d'une attaque cérébrale sans avoir eu le temps de divulguer son secret à la famille Corbut qui s'en était occupé ces dernières années. Marie Dénardaud aimait à dire souvent "Les gens d'ici marche sur de l'or sans le savoir".
Toutes les hypothèses même les plus incroyables sont toujours de mise. Documents sur la descendance de Jésus-Christ, dépôts d'or, trésor des templiers... Ne pas oublier que Rennes-le-Château fut une place-forte du royaume Wisigoth sous le nom de Rhedea. Il faut aussi parler des nombreuses mines d'or exploitées par les Romains durant l'antiquité.
Quoiqu'il en soit le mystère demeure. Je laisserais la conclusion à Jean-Luc Robin qu'il avait écrit dans son livre.
"En attendant Rennes-le-Château continuera d'attirer les rêveurs et les chercheurs de tous horizons, et le mythe continuera d'enfler de jour en jour. Si la vérité éclate, ils seront légion à la remettre en cause tant est grande la part d'affectivité qui entoure ce mystère. Une seule chose subsistera, indestructible... Le rêve".  
 


Photos : Pauvert
Rennes-le-Château
Le diable de l'église de Rennes-le-Château 
Rennes-le-Château
Le diable de l'église de Rennes-le-Château 
Rennes-le-Château
Le diable de l'église de Rennes-le-Château 


Rennes-le-Château
Tour néogothique Magdala

Rennes-le-Château
Tour néogothique Magdala
Rennes-le-Château
Menhir à proximité du méridien 0 de Paris

Rennes-le-Château
Entrée du cimetière de Rennes-le-Château
Rennes-le-Château
Entrée de l'église de Rennes-le-Château
Rennes-le-Château
Village de Rennes-le-Château

Rennes-le-Château
Pech Bugarach  point culminant des Corbières avec 1230 m
Rennes-le-Château
La fontaine des Amours près de Rennes-les Bains
Rennes-le-Château
Abbaye d'Alet-les-Bains

Rennes-le-Château
Château d'arques (environ de Rennes-le-château)
Rennes-le-Château
Rochers sur le pech Cardou
Rennes-le-Château
Fauteuil du diable

Rennes-le-Château
Panorama depuis  Rennes-le-Château
Rennes-le-Château
Environ de Rennes-le-Château
Rennes-le-Château
Villa Béthanie

Rennes-le-Château
Voie celtique (environ de Rennes-le-Château)
Rennes-le-Château
Château de Coustaussa (environ de Rennes-le-Château)
Rennes-le-Château
Bas-relief de l'autel représentant Marie Madeleine

Chemin de croix de Rennes-le-Château

Chemin de croix de Rennes-le-Château Chemin de croix de Rennes-le-Château Chemin de croix de Rennes-le-Château

Chemin de croix de Rennes-le-Château Chemin de croix de Rennes-le-Château Chemin de croix de Rennes-le-Château

Chemin de croix de Rennes-le-Château Chemin de croix de Rennes-le-Château Chemin de croix de Rennes-le-Château

Chemin de croix de Rennes-le-Château Chemin de croix de Rennes-le-Château Chemin de croix de Rennes-le-Château

Chemin de croix de Rennes-le-Château Chemin de croix de Rennes-le-Château

Carnac (Morbihan 56)
Carnac, site mégalithique célèbre mérite le détour pour le découvrir. Le village de Carnac se situe en Bretagne dans la région du Morbihan. Son nom signifie "lieu où se trouve des monticules de pierres". En effet, le visiteur de passage peut contempler une des plus grandes concentrations de mégalithes. Ces menhirs ou pierres longues ont été dressées durant le néolithique entre 5000 et 2000 ans avant J.C. Période où l'homme pratiquait l'élevage et l'agriculture. Témoins d'un lointain passé, ces pierres dressées continuent, silencieusement, de monter une garde immobile à travers le temps. Des milliers de pierres érigées couvrent la zone de Carnac. Certaines, sont disposées en cercle ou cromlech, d'autres, demeurent isolées, placides sous les ramures de vieux chênes plusieurs fois centenaires. Elles ont plusieurs grandeurs. Certaines, même nous dominent de très haut. Une grande majorité d'entre elles, constitue des lignes parallèles aux milieux des herbes folles, des bruyères et des ajoncs épineux. Beaucoup d'hypothèses ont été écrites sur l'origine de ces alignements, même les plus farfelus. Peut-être que ces pierres ont pu être dressées à l'occasion de rites liés au cycle des saisons et du soleil. Qu'importe, Auréolées de mystères, elles nous interpèlent.

Un petit bémol à ajouter. Depuis 1991 des technocrates ont cru bon de dresser une cage métallique autour de ces pierres. Certes ! La fréquentation durant la saison estivale provoque un tassement du sol et des risques de déchaussement de ces pierres. Cette opération couteuse était-elle la meilleure solution ? Plutôt qu'un apport de terre végétale. Une tribune métallique a été aménagée à grand frais pour dominer le site. On pourrait se croire dans un stade pour assister à un match.

Nous sommes allés en septembre à l'aurore pour assister au levé du soleil. Imaginez notre déconvenue lorsque nous nous sommes retrouvés devant cette énorme barrière métallique qui se dressait entre nous et les pierres. Dans le silence de la nuit qui s'achevait sous le hululement d'une jeune chouette hulotte, nous pensions déjà entendre les cris de joie de tout d'un peuple en train de dresser ces pierres à l'aube de l'humanité. Nous espérions ressentir une infime parcelle d'énergie de ces pierres dont l'énigmatique silhouette apparaissait dans la brume diffuse. Ce n'était que le néant ou plutôt le contact avec nos mains du grillage. Une lueur d'espoir naissait. Nous remarquions que la grille était descellés en de nombreux endroits et permettaient de nombreuses ouvertures. On aurait dit qu'une force invisible avait fini par tordre cette maudite grille dérisoire. Les pierres criaient-elles leurs soifs de liberté ! Le coeur battant, nous décidâmes de franchir avec précaution un des passage laissé entrouvert. Nul sifflé de la maréchaussée et nul éclair d'orage pour nous foudroyer. Nous nous sommes retrouvé à déambuler aux milieux de ces pierres de granit que rien ne nous séparait. Certaines nous regardaient de leurs hautes statures. D'autres, plus petites dépassées à peine des ajoncs épineux. Nous gouttions le silence et effleurions de nos mains ces pierres dressées couvertes de lichens dont un pâle rayon de soleil commençait à éclairer et à réchauffer. En vérité, une délicieuse matinée que nous souhaitons à tous les visiteurs.
                                                                                                                                                J.C.


Alignemens de Carnac Alignements de Carnac Alignements de Carnac

Alignements de Carnac Alignements de Carnac Alignements de Carnac

Alignemenst de Carnac Alignements de Carnac Alignements de Carnac

Alignements de Carnac Alignements de Carnac Alignements de Carnac

Alignements de Carnac Alignements de Carnac Alignements de Carnac

Alignements de Carnac Alignements de Carnac Alignements de Carnac

Alignements de Carnac Alignements de Carnac
La Roche-aux-fées
(Ille-et-Vilaine 35)



La Roche-aux-fées est un dolmen, autrement dit à l'origine un monument funéraire constitué d'une allée couverte par d'énormes dalles posées sur des pierres verticales. L'ensemble était recouvert d'un tumulus de terre et d'herbe. De nos jours, il ne reste plus que les grosses pierres. La Roche-aux-fées se situe dans la commune d'Essé en Bretagne dans le département d'Ille-et-Vilaine. Il s'agit d'une des plus anciennes constructions humaines avant même les pyramides Egyptiennes. C'est-à-dire, durant le néolithique, période s'étendant de 5 000 à 2 500 ans avant J.Crist.
Selon les légendes, les fées auraient apporté ces lourdes pierres pour assembler ce dolmen, mais, en est-il vraiment un ? Depuis qu'un Dieu unique préside aux destinées de l'homme, les esprits de la forêt se sont retirés dans l'ombre. Se pourrait-il que ce lieu sacré et chargé d'énergies soit en fait autre chose ?
Au crépuscule, certains promeneurs particulièrement attentifs croient entendre dans le bruissement du feuillage agité par le vent des rires étouffés se répercutant en échos autour des énormes blocs de pierre. Serait-ce plutôt une porte vers le monde de l'invisible ?
Amis promeneurs, vous aurez peut-être la chance de l'entrouvrir. Soyez prudent tout de même.
                                                                                                                                        J.C.

La roche-aux-fées La roche-aux-fées La roche-aux-fées

La roche-aux-fées La roche-aux-fées La roche-aux-fées

La roche-aux-fées La roche-aux-fées La roche-aux-fées

Montségur (Aude)

A 1215 m d'altitude, la silhouette du pic ou pog de Montségur se détache au milieu des Pyrénées ariègeoise

Montségur
Montségur
Montségur
Montségur
Montségur
Vestige du castrum. Au loin la ville de Lavelanet

Montségur
Donjon de Montségur
Montségur
Montségur
Montségur
Chemin de Montségur, Marches "en pas d'âne" permettant le passage des montures.

Montségur













































Photos de J.C. et Ch. PAUVERT